Broussailles et confins, 17 mars – 9 juin 2020

Je dessine pour voir ; je dessine pour vivre ; je dessine pour sentir le souffle du temps. Feuilles, arbres, herbes : le végétal bouge, vit, respire, change et bruisse de vent. Lorsque le pinceau caresse la peau du papier, j’ai la sensation d’enregistrer la caresse du vent. Lorsque je dessine immergée dans la nature, je sens sur ma peau le souffle du monde : ce souffle qui, à l’atelier va renaître dans mes peintures.

Françoise Monnier, 2021