Les œuvres issues du vide ont une grâce comparable à celle du vent sur un champ de blé. Elles sont le vent, elles sont le champ. Elles ne parlent pas. Elles donnent à voir les cordes d’un silence.
Christian Bobin, La nuit du cœur, chapitre 81- p164, Gallimard, Folio, 2018